mardi 26 octobre 2010

British United 1-6 Entente Bleu Blanc

La machine bleu blanc poursuit sur sa lancée.

Sans réelle surprise. Car, même si ça fait plaisir, il faut tempérer tous ces chiffres (16 pts sur 21, 21 buts marqués, 5 encaissés) en regard à la faiblesse de cette division 5 où clairement on a rien à y faire de mieux que de reprendre des forces pour rebondir un étage plus haut. Premier bilan au tiers du championnat...

                                                                    Cap'tain Nesse

 British United est une équipe très sympathique. Limite trop pour être compétitive. Même menée de 5 buts d'écart, ses joueurs viennent s'excuser auprès de vous après un contact un peu rugueux. Un fair play hors norme qui rime presque avec de la résignation.

La saison passée, on avait un problème à la concrétisation. Pierre DP avait terminé meilleur buteur avec... 4 buts. Cette saison il en est a 10 roses après seulement 8 journées ! VH en est a 5 (mais avec nettement moins de temps de jeu, je précise :-)), Renzo 2. Même Pablo marque !

Les attaquants ne sont pas subitement devenus meilleurs qu'il y a quelques mois. Quand un but est marqué, c'est dû au travail et à la progression de toute une équipe. Et l'année passée il n'y avait pas d'équipe, pas de fond de jeu, pas de construction. Les attaquants avaient deux occasions ou demis occasions par match. Le plus souvent par hasard, et non suite à un mouvement construit. Bref on y croyait pas, ou plus, et ça ne rentrait pas.

UN FIL CONDUCTEUR

Cette saison il y a un vrai fil conducteur. Au fil des matchs et des résultats probants, la relance venant de l'arrière est de plus en plus qualitative. Face à British il y a eu très peu de longs ballons balancés vers l'avant.
Ca joue a terre et on fait travailler les flancs plus systématiquement.
C'est loin d'être encore parfait (en 3e on aurait du mal) et on est bien aidés par la faiblesse de l'adversaire, mais n'empêche, ça joue au foot et chacun apporte sa pierre (qui roels) à l'édifice.

Je préfère ça que d'avoir un super joueur qui ferait la différence a lui seul et sur lequel on baserait tout notre système. Un peu ce qu'on faisait à l'époque de Bernard Delaet. Pour qu'il soit efficace, il fallait qu'il ai toute l'équipe à son service.
On prenait des points, mais on ne s'amusait pas vraiment. Et une fois le "super joueur" parti, bonjour les dégats !

L'ORGANISATION DEFENSIVE...

La base d'une équipe performante c'est l'organisation défensive. Demandez à Mourinho ce qu'il en pense...
Comme disait récemment Franky Vercauteren à Studio 1: "c'est l'attaque qui fait la différence, mais c'est l'équipe qui défend le mieux qui gagne ". Traduction (avec l'accent de Raymundo) de cette maxime belgicaine à la sauce Guy Tijs: mieux tu défends, plus vite tu récupères la balle et plus vite tu renvoies le danger dans le camp adverse, multipliant les chances des attaquants de marquer.

                                            Pierre Roels, le chef d'orchestre de la défense

Notre force cette saison c'est qu'on a réussi a ré-installer la jonction entre les lignes. Le bloc est plus compact, la pression sur l'adversaire plus forte, et on récupère ainsi (allez une fois) beaucoup plus vite le ballon.

A ce sujet, j'ai évoqué la semaine dernière la libération de Ludo offensivement grâce à Enrico ou Esteban. Mais c'est dû aussi à la nouvelle option de notre défense au sein de laquelle les arrières centraux jouent désormais côte à côte et se relaient pour apporter le surnombre dans l'entre-jeu. Ce qui est plus que justifié face à des opposants aussi abordables qu'actuellement.

...PERMET BEAUCOUP PLUS D'OCCASIONS

Bref quand Ludo reçoit le ballon, avec la défense et Esteban (ou Enrico) qui collent juste derrière en soutien, il a devant lui quatre possibilités: les deux flancs et les deux attaquants, qui en bougeant vers l'avant et en créant des appels monopolisent les défenseurs, ce qui lui libére de l'espace pour avancer et créer le danger sans trop de pression. Sans oublier nos backs qui, en confiance comme le reste de l'équipe, n'hésitent plus à passer dans le camp adverse lorsque la défense joue haut.

A l'arrivée, ce n'est plus une ou deux, mais bien une quinzaine d'occasions et de possibilités dans le rectangle adverse que je recense par match. Et fort logiquement les attaquants finissent par en concrétiser quelques unes et à retrouver la confiance. Fini de se dire "si je rate celle là, c'est mort pour la suite ". Si on rate on sait qu'on aura d'autres possibilités.

GARDER LE MEME EFFECTIF

Ma seule inquiétude en fait est liée à notre effectif. Tant qu'on parvient à pré-sélectionner + ou - les mêmes 14/15 joueurs, on ne peut que continuer à progresser. Si un milieu, un défenseur ou un attaquant sont absents, on a des solutions équivalentes. Exemple samedi avec Ben et Phil qui ont parfaitement suppléés Marc et David derrière.
Par contre si trois milieux axiaux ou trois défenseurs titulaires devaient faire l'impasse en même temps, ça deviendrait plus compliqué. On l'a constaté lors de notre seule défaite, un match où manquaient Pierre DP et VH, mais aussi Enrico et Esteban, pas encore qualifiés. Ca fait beaucoup. En plus c'était face à Rapid Brussel, le leader actuel.

Donc si on veut monter cette saison, réservez tous vos samedis a.m. et veillez à ne pas égarer votre carte d'identité!



Je terminerai ce premier bilan du tiers du championnat par des félicitations à Inti, auteur d'un match engagé, à la base de deux buts et qui fut justement récompensé par l'octroi de sa première écharpe... qui allait de pair avec sa première tournée. Félicitations gamin ! ;-)

Je vous laisse en vous disant, selon la formule consacrée de notre président bien aimé: A samedi, en pleine forme !

NVH

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